
Certaines femmes se demandent si elles peuvent poursuivre leur traitement de détatouage au laser pendant la grossesse. Cependant, cette période nécessite des précautions particulières, et de nombreux traitements esthétiques, y compris les lasers, sont contre-indiqués.
Le détatouage au laser utilise des faisceaux lumineux pour briser les pigments d’encre sous la peau, qui sont ensuite éliminés par le système immunitaire. Bien que ce procédé soit généralement sûr, il reste assez exigeant pour la peau et le système immunitaire. Pendant la grossesse, où le corps est déjà très sollicité, cela peut poser des problèmes.
Pourquoi éviter le traitement pendant la grossesse ?
Une peau plus sensible
Pendant la grossesse, les changements hormonaux rendent la peau beaucoup plus sensible que d’habitude. Cette fragilité expose les futures mamans à un risque plus élevé de réactions indésirables, notamment des irritations ou des rougeurs après certains traitements. De plus, la peau peut devenir plus réactive, ce qui augmente la probabilité d’hyperpigmentation, des taches brunes ou foncées qui apparaissent sur certaines zones après une séance de laser. Ces effets secondaires, souvent temporaires, sont parfois difficiles à traiter.
Une douleur plus difficile à gérer
Pendant la grossesse, le corps subit de nombreux changements qui entraînent l’apparition de douleurs nouvelles et persistantes. Ces inconforts, souvent liés aux ajustements physiques et hormonaux, rendent certaines expériences plus difficiles à supporter. De plus, la tolérance générale du corps aux sensations désagréables peut diminuer, rendant les traitements esthétiques potentiellement plus inconfortables qu’en temps normal. C’est pourquoi il est souvent conseillé de repousser ces interventions après la grossesse, afin d’éviter tout stress ou douleur supplémentaire.
Une position incompatible avec la zone à détatouer
Pendant la grossesse, certaines positions nécessaires pour effectuer un détatouage, comme s’allonger sur le ventre ou se pencher, deviennent compliquées, voire impossibles. Cela pose un problème si les zones à traiter se trouvent sur le dos, le bas du dos ou l’arrière des jambes. Ces contraintes physiques rendent le traitement inconfortable et peu adapté à l’état de la future maman. De plus, rester immobile dans des positions inconfortables pendant un certain temps pourrait entraîner des tensions supplémentaires pour le corps.
Une absence d’étude pour la sécurité du foetus
À ce jour, aucune étude n’a démontré explicitement que le détatouage au laser est totalement sans risque pour le bébé. Bien que le laser agisse uniquement sur une zone localisée, il provoque des réactions inflammatoires naturelles dans le corps. Ces réactions, combinées aux éventuels produits anesthésiants parfois nécessaires pour atténuer la douleur, pourraient avoir des effets inconnus sur le déroulement de la grossesse.
Un risque d’infection plus dangereux
Pendant la grossesse, même si le risque d’infection reste faible, il devient une préoccupation importante, car le système immunitaire de la maman est déjà fortement sollicité pour protéger le bébé. Une complication, même mineure, pourrait avoir des répercussions plus graves pendant cette période délicate. Par mesure de sécurité, il est préférable de ne pas prendre de risques qui pourraient affecter la santé de la mère ou de l’enfant.
Il est conseillé d’attendre la fin de la grossesse, voire la période d’allaitement, avant d’envisager un détatouage. En attendant, protéger la zone tatouée avec une crème solaire est essentiel pour éviter d’autres désagréments.